La ville de Vienne
commence à réfléchir à un système de vélo partagés en 1991. Un
premier projet de 4000 vélos et 400 stations n'arrive pas à
maturation. La réflexion reprend en 1997 et débouche en 2002 sur la mise en
place du service Viennabike. Conçu sur le modèle du
système de vélos en libre service de Copenhague et financé
intégralement par la ville, 1500 vélos sont répartis dans 237
stations. Les vélos sont parqués dans des stations et sont
utilisables comme un caddie de supermarché. Il suffit d'y insérer
une pièce de monnaie et le vélo se détache et peut être utilisé.
Ce système est victime
de beaucoup d'actes de vandalisme. De nombreux vélos sont repêchés
dans le Danube. En complément de nombreux cyclistes s'approprient
les vélos sur de longues durées pouvant parfois atteindre plus de 3
semaines alors que le système est prévu que pour de courtes durées.
Ces problématiques amènent la ville à rapidement repenser le système. Pour lutter contre le vandalisme, la ville souhaite transférer la responsabilité de l'usage sur le client grâce à l'utilisation de la carte bancaire pour louer un vélo. La ville cherche aussi à améliorer la rotation des vélos. Pour cela, elle propose un prix croissant selon le temps d'utilisation. La première heure est gratuite puis le prix évolue exponentiellement selon la durée de la location.
Ces problématiques amènent la ville à rapidement repenser le système. Pour lutter contre le vandalisme, la ville souhaite transférer la responsabilité de l'usage sur le client grâce à l'utilisation de la carte bancaire pour louer un vélo. La ville cherche aussi à améliorer la rotation des vélos. Pour cela, elle propose un prix croissant selon le temps d'utilisation. La première heure est gratuite puis le prix évolue exponentiellement selon la durée de la location.
Sur la base de ces
principes, la ville signe un marché avec Gewista la filiale
autrichienne de JC Decaux. Le nouveau système, baptisé City Bike Wien,
sera inauguré en 2003. Il s'agit alors du premier système de vélos
en libre service tel qu'on le connait aujourd'hui dans de nombreuses
villes du monde.
A son lancement, il
propose 50 stations espacées d'une moyenne de 900 m qui sont
localisées dans le centre ville et dans sa proche périphérie. Le
nombre de station passe à 62 en 2007 et 110 depuis début 2013. City
Bike recense aujourd'hui plus de 43 000 abonnés. La durée moyenne
d'utilisation est de 20 minutes et près de 95% des trajets
s'effectuent dans la première heure de gratuité.
Une des particularités
de City Bike est d'être très en pointe sur l'information. Les
bornes des stations envoient directement à chaque retour de vélo
des données sur son état et permettent ainsi une intervention
rapide des techniciens sur les vélos nécessitant une intervention.
Si la station est
complète, son écran indique et géolocalise automatiquement la
station libre la plus proche. L'exploitant récupère également de
nombreuses données sur les flux entre les stations ce qui lui permet
d'adapter l'offre à la demande, de rectifier l'emplacement d'une
station ou d'en proposer de nouvelles. Ainsi, City Bike Wien se vante
comme le plus ancien mais le plus moderne des systèmes de vélos en
libre service.
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